La livraison de produits non conformes « Goltix Duo », « Tornado Combi » et « Marquis » de la société Adama a touché 485 coopérateurs de Cristal Union. Parmi eux, 295 ont dû détruire leurs betteraves, comme Benoît Hermand, Conseiller de Section à Sillery dans la Marne, qui revient sur cette période difficile.
« Pour moi, la destruction ordonnée par la DGAL, ça a été un gros coup de massue. C’est la première fois que je détruis une culture à la veille de la récolte et cela a été d’autant plus dur que mes betteraves étaient très belles cette année ! Et puis jusqu’en octobre on ne savait pas trop comment le problème allait se régler, si Adama allait nous indemniser et à quelle hauteur. Heureusement, mon Responsable Relations Culture s’est montré très disponible pour répondre à mes questions et il m’a été d’un soutien précieux, dès le début pour diagnostiquer le problème dans mon champ, et tout au long du montage de mon dossier avec les différents experts ».
Les dossiers d’indemnisation à l’amiable avec Adama ont en effet été très lourds à gérer sur le plan administratif, mobilisant fortement les équipes de Cristal Union pendant plus de 4 mois, comme en témoigne le directeur agricole du Groupe, Bruno Labilloy : « Les échanges avec les experts d’Adama ont été nourris et nombreux. Nous avons travaillé ensemble pour établir les bases d’une juste réparation des préjudices subis par nos coopérateurs, puis nous avons accompagné les adhérents dans la constitution de leurs dossiers afin que tous aboutissent bien à une indemnisation ».
Comme tous les planteurs n’ayant pu récolter à cause de la contamination du « Marquis », Benoît Hermand attendait avec impatience d’être indemnisé : « En tant qu’agriculteur, c’est vrai que de ne pas avoir de réponses immédiates, cela a été assez frustrant. Mais en tant que Conseiller de section j’ai pu constater que le travail accompli par l’encadrement de Cristal Union n’était pas simple, il fallait réfléchir pour négocier au mieux avec les différentes parties impliquées et faire entendre la voix d’un consensus face à Adama ». Le paiement aux coopérateurs d’un premier acompte début décembre marque une première étape dans l’indemnisation des préjudices.
A ce jour plus de la moitié des coopérateurs du Groupe ont reçu le règlement par Adama d’un acompte à hauteur de 13 €/tonne sur le tonnage contracté, qui correspond à ce qui a été payé aux autres coopérateurs ayant livré leurs betteraves, ainsi que le dédommagement de leurs frais de destruction. « Jusqu’ici je suis indemnisé dans les justes proportions, en temps et en heure, comme si j’avais effectivement livré mes betteraves » confirme Benoît Hermand. « Je m’interroge sur le règlement qui doit être fait en mars, pour que l’indemnité complémentaire que je vais recevoir corresponde au plus juste de ce que j’aurais récolté. Mais j’ai confiance en nos responsables de la coopérative pour défendre nos intérêts et négocier une juste compensation. »
Bruno Labilloy confirme : « Toutes les compétences de Cristal Union sont mobilisées pour suivre les derniers dossiers pour lesquels le premier acompte n’a pas encore été versé et travailler sur la 2e étape d’indemnisation, pour établir les rendements de référence et élaborer une matrice d’indemnisation qui permettra un règlement équitable et définitif pour tous les coopérateurs. Nous mettrons la même énergie pour trouver un calcul juste pour les quelques cas particuliers ».
Autre bonne nouvelle pour notre coopérative : Adama confirme sa volonté de traiter le préjudice industriel dans le cadre d’une procédure amiable.
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