L’heure des semis de betteraves a sonné !

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Adrien Derycke est coopérateur à Aubigny dans la Somme. Installé en janvier 2014, il cultive sur son exploitation du blé, de l’escourgeon, du colza, de la pomme de terre fécule, du pois de conserve et des betteraves sucrières. Cette année, il va consacrer environ 10 % de son assolement aux betteraves, soit environ 17 hectares.

Adrien Derycke a commencé les semis de betteraves sur ses premières parcelles le 16 mars : « Dans notre secteur, où les terres sont à dominance argilo-calcaires, on sème toujours assez tôt, c’est-à-dire aux alentours de la mi-mars. Il faut attendre d’avoir des conditions météorologiques favorables et que le sol soit ressuyé*. Cependant, il faut rester vigilant à ce que le sol ne s’assèche pas. C’est important de garder de la fraîcheur pour que la graine se développe correctement ». La période est donc hautement délicate pour les planteurs de betteraves qui scrutent de nombreux paramètres pendant plusieurs jours avant de décider de la date à laquelle ils vont ensemencer chacune de leurs parcelles.

Avant de semer, la préparation du sol est cruciale. « Bien préparer son sol permet une bonne implantation des betteraves et donc une bonne levée des graines, c’est une étape primordiale pour un objectif de rendement élevé ! En effet, si on sème 120 000 graines à l’hectare et qu’on a une levée de 85 %, cela donnera environ 100 000 betteraves à l’hectare, soit une population suffisante pour un objectif de rendement d’environ 100 t/ha. On voit bien qu’une bonne préparation du sol est très importante, et même si, dans le contexte actuel d’augmentation des prix du fuel, les implantations nous reviennent plus cher, il ne faut pas les négliger. » Cette année, la préparation du sol n’a pas été simple pour l’agriculteur, car l’hiver a été pluvieux et sans gel. Or, le gel provoque l’expansion de la terre et permet de la faire travailler. Les labours ont donc été réalisés dans des conditions difficiles, mais comme la betterave demande un travail du sol peu profond, les sols ont pu être préparés correctement. Adrien Derycke travaille toutes ses parcelles en labour, car « le labour est sécurisant pour les rendements, il permet de mieux gérer les adventices. Quand on est jeune installé, on n’a pas le droit à l’erreur ! ». Il s’intéresse toutefois aux techniques sans labour et envisage de faire des essais sur son exploitation à l’avenir.

Les semis vont se dérouler sur environ une semaine chez Adrien Derycke. Ensuite, il lui faudra surveiller les levées des betteraves et des adventices aussi, afin de prévoir un désherbage le cas échéant pour éliminer les plantes indésirables qui freinent la croissance des betteraves. Il prévoit également un binage en juin, avant que les feuilles des betteraves ne recouvrent totalement le sol, car le binage a de grandes vertus agronomiques : « Le binage permet de restructurer superficiellement le sol et de faire remonter l’eau par capillarité. Dans ma famille, on a coutume de dire qu’un binage vaut deux arrosages ! ».

C’est donc le début d’une nouvelle saison pour les betteraves et Adrien Derycke envisage cette nouvelle année avec confiance : « La betterave est une culture productive assez constante malgré les aléas climatiques et elle progresse même chaque année en rendement grâce à la génétique. Pour moi, c’est une culture sécurisante, et en plus aujourd’hui la tendance des prix est à la hausse ».

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