La requalification décennale d'une des colonnes de distillation de Cristanol vient de se terminer !

En mars, la distillerie Cristanol a été mise en arrêt technique pendant une semaine sur la ligne C1. Cette pause bienvenue dans la production a permis aux équipes de se concentrer sur la maintenance, et aux organismes externes d’effectuer les contrôles réglementaires des équipements. Cette année, la colonne de distillation d’alcool brut C110, située au niveau de l’atelier D1, été l’objet d’attentions particulières.

« La colonne C110 date de la construction de Cristanol. Une première requalification périodique a été réalisée en 2015 pour vérifier son intégrité, puis des inspections périodiques via des contrôles visuel ont eu lieu en 2018 et 2021. En 2025, nous devions effectuer la 2^ème requalification périodique. Pour la réaliser, nous avons ouvert la colonne sur toute sa hauteur… de près de 40 mètres ! » explique Romain Madre, Responsable maintenance du site Cristanol.

Le chantier, de taille, s’est étalé sur deux semaines.

« L’échafaudage a été installé une semaine avant le contrôle. Une entreprise extérieure est intervenue pour retirer toute la laine de verre qui sert d’isolant à la colonne. Cette étape de décalorifugeage était un préalable indispensable à la réalisation des 1382 mesures d’épaisseur demandées pour le contrôle ! », précise Romain Madre.

Ces vérifications poussées servent à déceler d’éventuelles fissures ou toute autre anomalie de fonctionnement. En cas de problème, il aurait fallu reporter le volume d’alcool à distiller sur la colonne de l’atelier D2, le temps de réaliser les réparations ! Heureusement, aucune anomalie n’a été détectée.

Compte tenu de l’ampleur de la tâche, et du peu de temps imparti pour la réaliser, les équipes Cristal Union ont planifié ce contrôle au cordeau. Nicolas Saulnier, Adjoint responsable fabrication, et Keving Pierre, Expert process, ont géré toute la partie nettoyage de la colonne en amont des interventions des entreprises extérieures. Cédric Thobois, Responsable Apreg, a pour sa part piloté les interventions de 4 entreprises. Chacune d’elle était missionnée sur des points précis : installer l’échafaudage, ouvrir la colonne, retirer et réinstaller la laine de verre, contrôler l’équipement.

« Au total 20 requalifications décennales et 28 inspections périodiques d’équipements sous pression ont eu lieu pendant la même période. Ces contrôles nous permettent, à intervalle très réguliers, de nous assurer de la fiabilité des équipements. Nous consacrons un budget important à ces différents chantiers. Il s’élève à 500 000 euros cette année, » conclut Romain Madre.