Depuis le démarrage de la campagne, le 24 septembre dernier, les betteraves livrées à la sucrerie d’Erstein empruntent de tout nouveaux parcours pour rejoindre le lavoir, suite aux travaux de grande ampleur réalisés en intercampagne sur la cour à betteraves de l’usine. A la clé : une sécurité renforcée, un approvisionnement fluide et régulier de l’usine, des coûts de production en baisse et des économies d’eau !
La démolition de l’ancienne cour à betteraves a commencé le 7 janvier 2024, soit seulement quelques jours après la fin de la campagne. Compte-tenu de l’ampleur du projet, de longs mois de travaux s’avéraient nécessaires. Tous les flux de circulation ont en effet dû être repensés, toutes les tuyauteries hydrauliques, les pompes, les automatismes, le revêtement de sol et même l’éclairage de la cour ont été changés ! De l’ancienne cour, ne restent que ses deux fosses, dont on a amélioré le système de fermeture pour éviter tout débordement de betteraves, ainsi que ses caniveaux hydrauliques, qui ont été rhabillés d’un revêtement en inox parfaitement lisse, afin d’éliminer tout risque que des matières s’accrochent et puissent former un bouchon.
Ce projet a mobilisé toutes les équipes du site, et cela bien avant le démarrage des travaux. « Nous nous sommes inspirés du modèle de cour de Sillery, mais en y intégrant les contraintes propres à Erstein. On s’est posé beaucoup de questions car l’enjeu était majeur. Notre tout premier objectif, c’était de renforcer la sécurité avec un système qui permette d’éviter toute présence de piétons sur la cour » souligne Clément Desbonnets, Responsable Optimisation Industrielle, qui a orchestré les travaux avec Pierrick Henry, Responsable d’Exploitation de la sucrerie. Pour atteindre cet objectif, les transporteurs ont dû équiper tous leurs camions de portes automatiques, et la zone de manipulation des goupilles de sécurité a été déplacée à l’entrée du site, dans un espace identifié qui permet aux chauffeurs de descendre de leurs camions en sécurité.
Mais le changement le plus important concerne le pilotage de la cour, qui a été entièrement automatisé. Les camions, qui étaient auparavant orientés par un opérateur vers l’une des sept zones de déchargement, sont aujourd’hui guidés par des feux automatiques, soit vers l’une des deux fosses, soit vers la cour à betteraves. Sur la cour, où peuvent être stockées jusqu’à 12 000 tonnes de betteraves, les tas de betteraves sont dorénavant manipulés exclusivement par le chargeur. « Le pilotage en automatique de la cour nous permet d’assurer un approvisionnement régulier de l’usine, avec une meilleure fluidité des déchargements, y compris lorsque les camions sont à l’arrêt en soirée et le week-end. Tout le monde y gagne : la supervision de la cour est plus simple et moins coûteuse en maintenance, les temps d’attente pour les chauffeurs sont réduits, le stockage sur la cour est optimisé et les pertes liées à la casse des betteraves sont limitées. Et sans piéton sur la cour, on diminue les risques d’accident ! »
Enfin, les aménagements réalisés dans la cour vont permettre de réaliser d’importantes économies d’eau et d’énergie. En effet, une fois les betteraves arrivées dans le caniveau hydraulique, elles sont poussées par une lance à eau qui se déclenche au signal donné par des détecteurs de niveaux. Elles sont ainsi transportées vers le lavoir grâce à un flux d’eau deux fois moins important qu’auparavant. En réduisant d’environ 35 % les besoins en eau du lavoir, la sucrerie d’Erstein franchit un nouveau pas vers l’autonomie en eau, prévue en 2025. Et le site renforce sa sobriété énergétique avec une économie estimée d’environ 200 kW d’électricité grâce à cette nouvelle cour.
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