Voilà déjà dix ans qu’une chaudière alimentée au bois est en fonctionnement sur le site de Dislaub et pourvoie aux ¾ des besoins en vapeur de l’usine. Au cours du mois de juin, le contrôle réglementaire décennal qui s’impose à toutes les installations sous pression a été effectué par l’APAVE pour s’assurer que la chaudière ne subit aucune altération de fonctionnement. Les équipes en ont profité pour réaliser des travaux complémentaires pour augmenter encore les capacités de cette chaudière à la régularité particulièrement remarquable.
Le contrôle réglementaire décennal imposait un arrêt technique pour mettre hors pression et démonter dans son ensemble la chaudière, une installation imposante de 18 mètres de haut, sur 6 mètres de long et 3 mètres de large. A l’origine, un arrêt de 3 semaines était prévu, mais cet arrêt a finalement été réduit à seulement 13 jours, comme l’explique Nicolas Kuzma, Responsable Exploitation du site : « Les équipes maintenance encadrées par Eric Marchal, le Responsable Maintenance, se sont fortement mobilisées sur le projet et l’ont réalisé avec une grande maîtrise avec une organisation quasiment en 2 x 8 heures ».
Une véritable prouesse qui est d’autant plus notable que dans ce même laps de temps, ont été menés des travaux d’optimisation du fonctionnement de la chaudière afin d’accroître sa capacité de production de vapeur. L’arrêt imposé de la chaudière a donc été pleinement mis à profit et les premiers résultats sont déjà là : « La chaudière biomasse fournit de manière régulière environ 80 % des besoins en vapeur de Dislaub, soit environ 20 tonnes de vapeur par heure pour un besoin total de l’usine de 25 à 26 t/h. Suite aux travaux d’optimisation que nous avons réalisés le mois dernier, la chaudière fournit à présent 23 tonnes de vapeur par heure, soit une augmentation de ses capacités de + 15 % » précise Nicolas Kuzma, qui a vu la chaudière biomasse prendre place sur le site il y a 10 ans.
De nombreux paramètres ont été pris en compte pour optimiser ces performances énergétiques. « Pour que la consommation de bois de la chaudière soit la plus stable possible, sachant qu’environ 5 tonnes de plaquettes forestières sont nécessaires par heure pour alimenter le foyer, nous avons été particulièrement attentifs au cahier des charges de nos approvisionnements, afin d’obtenir un mix d’essences locales avec de bonnes qualités caloriques et un degré d’humidité réduit. Nous avons également travaillé en amont avec la production et la logistique industrielle pour optimiser les démarrages et les arrêts d’ateliers, afin de consommer le moins d’énergie possible ».
Quelques travaux sont encore prévus au cours de l’été, comme le changement du ventilateur d’Exhaure, qui sert à maintenir la dépression dans la chaudière et à tirer les fumées. Cela permettra de mettre plus de bois dans le foyer et d’extraire davantage de fumées pour optimiser le rendement global de la chaudière. L’objectif est que la chaudière biomasse de Dislaub puisse fournir 85 % des besoins en vapeur de l’usine. Face à l’augmentation des prix du gaz, le recours à l’énergie biomasse est devenu encore plus intéressant avec des prix d’achat inférieurs, et la chaudière biomasse offre en outre à Dislaub une source de rémunération complémentaire avec la possibilité de revendre des quotas de CO2.
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