Covid, jaunisse, sécheresse, l’année n’aura pas été de tout repos pour notre secteur. Des impacts qui se sont évidemment répercutés directement sur les marchés du sucre et de l’éthanol, suivis de près par la Direction des marchés de Cristalco depuis Paris.
« Nous fonctionnons un peu comme des prévisions météo qui vont guider le Groupe dans ses arbitrages », explique Pierre-Henri Dietz, Directeur des marchés. « En fonction de ces données et grâce à nos accès aux marchés financiers du sucre, de l’éthanol et du blé, le Groupe peut par exemple décider d’acheter ou de vendre des matières premières au meilleur moment et donc dans les meilleures conditions. Cela apporte une grande flexibilité au Groupe. Nos analyses et nos interventions sur les marchés à terme permettent aussi de minimiser les risques financiers et de protéger le Groupe. »
Depuis la fin des quotas, Cristalco s’est dotée d’une Direction d’experts chargés d’analyser l’évolution des marchés du sucre, de l’éthanol, et des céréales. Une activité particulièrement sollicitée en cette année de crise générant une très grande volatilité sur les marchés.
« Le meilleur exemple de volatilité, c’est l’éthanol : avec le premier confinement, plus de véhicules sur les routes, la consommation d’essence a chuté brutalement entraînant un effondrement massif des cours de l’éthanol. Heureusement, nous avions déjà fixé les prix de vente de notre éthanol en amont ce qui nous a mis à l’abri ! »
De fait, si l’année a été complexe, les perspectives s’avèrent beaucoup plus rassurantes pour l’éthanol avec la sortie de la crise sanitaire. Le 2e confinement a d’ailleurs eu moins d’impact sur les prix de l’éthanol que celui du printemps.
Les cours du sucre sur le marché mondial sont eux revenus à leurs niveaux d’avant crise. « Les perspectives sont vraiment rassurantes avec des niveaux de marchés qui devraient rester élevés et nous offrir de belles opportunités ! »
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