Paris, le 13 septembre 2022 – Dans un contexte atypique de crise énergétique et après un été de sécheresse historique, Cristal Union est prêt pour une nouvelle campagne sucrière qui démarre autour du 15 septembre et se terminera avant la fin décembre (à l’exception du site de Fontaine-le-Dun).
Ce calendrier anticipé d’une semaine environ est un bon compromis, il permet de préserver un potentiel agronomique pour les betteraves récoltées, tout en limitant les besoins en gaz naturel des usines sur le premier trimestre 2023, période pendant laquelle des pics de consommation sont attendus. L’objectif est d’éviter tout risque de rupture d’approvisionnement en gaz sur les sites de production du groupe.
Alors que la récolte de betteraves s’annonçait prometteuse début juillet, les cultures ont subi les effets d’un été caniculaire et d’un stress hydrique avec une intensité variable selon les types de sols et les conditions météorologiques au niveau local.
Au global, la betterave se révèle cependant plus résiliente que beaucoup d’autres cultures en conditions climatiques difficiles. Les premières prévisions laissent ainsi espérer, malgré les conditions exceptionnelles, un rendement moyen, autour de 13 tonnes de sucre par hectare pour les huit usines du Groupe, avec des écarts qui restent néanmoins très importants entre les bassins de production.
Ces mesures devraient permettre au Groupe de diminuer ses consommations de gaz d’environ -10 %.
Cristal Union investit depuis des années pour diminuer ses consommations énergétiques et ses émissions de gaz à effet de serre avec une stratégie de décarbonation innovante et volontaire, et aux objectifs ambitieux : -10% d’énergie consommée entre 2015 et 2030, -25% d’émissions de CO2 sur l’ensemble du périmètre du Groupe entre 2015 et 2030 (-35% sur le seul périmètre industriel), et 0m3 d’eau prélevée dans les sucreries.
Cristal Union repense par ailleurs son mix énergétique en visant la neutralité carbone à horizon 2050. L’objectif est de fabriquer l’énergie nécessaire au fonctionnement des sucreries du Groupe avec notamment leurs propres coproduits, issus de la transformation de la betterave, pour des usines autonomes en énergie.
Cette stratégie démontre dès aujourd’hui toute sa pertinence : toute énergie économisée, réutilisée, représente un gain pour l’environnement en même temps qu’un gain d’efficacité pour l’entreprise.
Olivier de Bohan Président de Cristal UnionAlors que le potentiel des cultures était très bon à début juillet, nous avons eu à déplorer une longue période de sécheresse, à un niveau historique, avec des températures caniculaires durant tout l’été. Ces conditions climatiques extrêmes ont eu un impact sur les betteraves, qui se sont révélées toutefois plus résilientes que d’autres cultures. On attend un rendement moyen autour de 13 tonnes de sucre par hectare au niveau du Groupe, avec des écarts qui restent néanmoins très importants entre les bassins de production, et une bonne teneur en sucre. Les coopérateurs et les collaborateurs de Cristal Union se sont mobilisés pour que le démarrage des usines puisse se faire une semaine plus tôt cette année, autour du 15 septembre. Cette date est un bon compromis, elle nous permet de préserver autant que possible le potentiel agronomique de nos betteraves touchées par la sécheresse tout en adaptant l’activité de nos usines au contexte énergétique sous pression.
Xavier Astolfi Directeur Général de Cristal UnionDans un contexte énergétique sous pression, et après un été de sécheresse historique, notre Groupe a de nouveau fait preuve d’anticipation et d’agilité pour que la nouvelle campagne betteravière se déroule dans les meilleures conditions possibles. Nous réduisons sans attendre nos consommations de gaz sur nos activités non prioritaires ou pouvant être reportées à une date plus favorable. Nous avons également avancé notre date de démarrage de campagne cette année, afin qu’elle puisse s’achever d’ici fin décembre sur quasiment tous nos sites. Ce calendrier permet de limiter nos besoins en gaz naturel au premier trimestre 2023, période plus sensible si des coupures d’approvisionnement devaient avoir lieu, ce que nous voulons éviter absolument. L’arrêt de nos usines pour délester le réseau de gaz n’est pas une option envisageable en raison des risques de perte de betteraves et des dommages industriels que cela pourrait entraîner.
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