Pionnier de la décarbonation et d’une gestion vertueuse de l’eau dans sa filière, le Groupe sucrier Cristal Union déjà en avance sur son ambitieuse feuille de route !

Engagé depuis plus de 20 ans dans une démarche avancée de sobriété énergétique, de diminution de ses consommations d’eau, et dans une stratégie ambitieuse de décarbonation, Cristal Union annonce aujourd’hui avoir atteint ses objectifs 2030 avec 5 à 7 ans d’avance, tant en matière de décarbonation que de gestion de l’eau. Le Groupe tire aujourd’hui les bénéfices d’une vision de long terme, soutenue par une force d’innovation et une stratégie d’investissements conséquents et réguliers.  

Premier groupe sucrier européen à s’être engagé sur une trajectoire de décarbonation, validée par le référentiel mondial Science Based Targets, Cristal Union avait annoncé son objectif de réduire de 23% ses émissions de gaz à effet de serre entre 2019 et 2030.  Cet objectif est aujourd’hui dépassé, Cristal Union a en effet réduit l’ensemble de ses émissions de près de 24% en seulement 4 ans, soit avec 7 ans d’avance. Cristal Union entend consolider ces résultats dans les années à venir.

En matière de gestion de l’eau, Cristal Union est également très en avance  avec des prélèvements d’eau divisés par 3 entre 2010 et 2024 et 5 de ses 8 sucreries déjà totalement autonomes. Dès 2025, toutes les sucreries Cristal Union seront 100% autonomes.

Ces résultats sont le fruit d’une politique d’investissement ambitieuse et continue. 70 à 100 millions d’euros sont investis chaque année afin de moderniser et décarboner l’outil industriel depuis 2010, et le Groupe projette de poursuivre sur cette dynamique. En ligne de mire, l’autonomie énergétique pour l’ensemble de ses sites en 2050, et la neutralité carbone du Groupe sur l’ensemble de sa chaîne de valeur, comme prévu dans l’Accord de Paris sur le climat adopté en 2015.

La décarbonation : du mix pragmatique à l’autonomie énergétique

Cristal Union est le premier acteur du secteur à avoir érigé l’enjeu d’optimisation des consommations énergétiques et de décarbonation comme piliers structurants de sa stratégie.

Plusieurs leviers sont déployés pour atteindre ces excellents résultats.

• En 2018, Cristal Union achevait sa première phase de transformation, avec la transition énergétique de toutes ses sucreries et distilleries vers des énergies à moindre impact environnemental, gaz naturel ou biomasse bois, permettant de réduire les émissions de CO2 du Groupe de 15% et sa consommation d’énergie de 8% entre 2010 et 2020.
• Deuxième axe de transformation : l’efficacité énergétique, par la recherche constante de tous les gains d’économie d’énergie possibles, grâce à l’optimisation des procédés ou la récupération de l’énergie résiduelle de certains processus pour la réutiliser ensuite.

Cristal Union a ainsi mis en service, en 2023, un tout nouveau sécheur sur son site de Sainte-Emilie dans la Somme. Cette installation pionnière et pilote au niveau du Groupe déshydrate des pulpes de betteraves sans consommer d’énergie supplémentaire : elle réutilise la vapeur de séchage, qui auparavant était rejetée dans l’atmosphère, dans le processus de la sucrerie. Dès la prochaine campagne, 40 000 tonnes de CO2 seront économisées, mais aussi 130 000 m3 d’eau récupérés.

• Pour aller plus loin, Cristal Union mobilise tous les leviers d’action et explore toutes les pistes possibles afin de s’affranchir des énergies fossiles. La piste la plus prometteuse est celle de sucreries 100% décarbonées par l’utilisation d’une partie des pulpes de betteraves issues de la production de sucre comme source d’énergie, avec un projet qui pourra être opérationnel dès 2030 à Arcis sur Aube, et qui sera duplicable sur les autres sites du groupe. L’objectif est de rendre toutes les sucreries du Groupe autonomes en 2050.
• Cristal Union travaille également sur la captation du CO2 biogénique issu de ses fermentations de betteraves et de blé par séquestration, pour une décarbonation totale de ses activités.

Veille active de toutes les solutions possibles, innovation, recherche de synergies, Cristal Union ne néglige aucune piste pour décarboner ses activités.

Pour l’avenir, Cristal Union mise sur un mix énergétique, avec un panel de solutions qui viendront se compléter.

La coopérative accompagne également ses adhérents agriculteurs dans la transition de leurs pratiques agronomiques, en étudiant et proposant de nouvelles solutions, de la génétique betteravière jusqu’aux itinéraires techniques, en prenant en compte les notions de conservation des sols et de stockage de carbone.

Cristal Union décarbone également sa chaîne de transport amont et aval.

Plus d’eau produite que d’eau consommée : le pari fou gagné par Cristal Union !

Comme la betterave contient 75% d’eau, une sucrerie produit de grandes quantités d’eau extraites des betteraves au cours des différentes étapes du procédé d’extraction du sucre, et est donc excédentaire en eau. Dès 2000, Cristal Union s’est fixé l’objectif de valoriser cette eau pour la réutiliser en lieu et place de l’eau prélevée dans le milieu naturel, avant de la restituer aux sols agricoles pour l’irrigation, selon un schéma vertueux d’économie circulaire.

Au-delà des mesures de sobriété dans les usages et de l’adaptation des outils industriels visant à capter la vapeur générée par les processus industriels, Cristal Union a investi plus de 150 millions d’euros dans des solutions de recyclage, de stockage et de traitement des eaux sur ses sucreries.

Les prélèvements d’eau de Cristal Union  ont ainsi été divisés par 3 entre 2010 et 2024. Aujourd’hui, 5 des 8 sucreries du Groupe sont déjà 100% autonomes en eau et dès 2025, toutes les sucreries Cristal Union seront autonomes.

Les synergies industrielles permises par l’eau stockée sont multiples. En effet, au-delà du processus sucrier, cette eau bénéficie également aux distilleries Cristal Union implantées à proximité des sucreries de Bazancourt et d’Arcis-sur-Aube.

6 à 7 millions de m3 d’eau sont ainsi produits chaque année par les sucreries du Groupe, et stockés dans des bassins pour les besoins d’irrigation. L’important réseau d’irrigation au départ des bassins de stockage permet ainsi d’irriguer les cultures avec l’eau contenue dans les betteraves. L’eau est ainsi redistribuée aux agriculteurs !

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