L’Analyse du Cycle de Vie, une méthodologie reconnue pour démontrer notre décarbonation, et un avantage concurrentiel certain.

Chaque année, nous réalisons des analyses de cycle de vie de nos produits. Ces analyses permettent de mesurer très finement l’impact environnemental de la production d’une tonne de sucre, d’un hectolitre d’alcool ou de nos co-produits. Année après année, nous mesurons nos progrès et évaluons les futurs leviers d’amélioration.

A l’échelle de l’industrie, l’Analyse du Cycle de Vie des produits (ACV) est relativement récente. Elle émerge dans les années 1990 et connaît un premier essor dans les années 2000. « Chez Cristal Union, nous avons commencé très tôt à intégrer la méthode de l’ACV, » explique Julien Coignac, Coordinateur RSE, qui, avec son équipe, pilote la démarche pour tous nos produits et co-produits. « La maîtrise de la méthodologie nous a permis d’acquérir une connaissance solide de l’impact de notre chaîne de valeur et d’en tirer des enseignements pour progresser. »

Concrètement, pour mener une ACV, chaque étape de la vie d’un produit est étudiée minutieusement et son impact en termes d’émission de gaz à effet de serre quantifié. Pour cela, sont passés au peigne fin la production des betteraves, des graines à l’arrachage, puis leur transport et leur transformation en sucrerie et en distillerie, le conditionnement et enfin l’acheminement des produits vers nos clients.

« Lorsque l’ACV est déployée à l’ensemble de la chaîne de valeur, ce qui est le cas chez Cristal Union, poursuit Julien Coignac, c’est une multitude d’opportunités qui s’offrent à nous. » Il est alors possible de comparer l’impact de deux produits, d’évaluer l’intérêt environnemental d’investissements industriels ou encore de retenir les meilleures solutions pour, par exemple, remplacer le plastique des emballages Daddy et Erstein. « Cette année, nous enrichissons l’ACV de nos produits grâce aux bilans carbone simplifiés réalisés par nos planteurs, » poursuit Julien Coignac. Grâce à 2000 coopérateurs volontaires, qui ont déjà réalisé leur bilan carbone via MyEasyCarbon, la compréhension de l’impact des différentes pratiques agricoles se précise. « Plus nous sommes précis, mieux nous pourrons valoriser les efforts de chacun ! » se réjouit Julien Coignac.

Et ce n’est pas tout ! L’ACV nous permet de nous positionner par rapport à la concurrence française, européenne et mondiale. Nous avons ainsi pu démontrer que l’empreinte carbone de notre production de sucres et d’alcools est 30 à 40 % inférieure à celle des références du secteur. « C’est un véritable argument compétitif et de fidélisation pour nos clients, puisque par ricochet, nous leur permettons de réduire à leur tour l’empreinte environnementale de leurs propres produits et de soutenir leur trajectoire de décarbonation. » conclut Julien Coignac.