Dans l’ombre des activités du site d’Arcis-sur-Aube, 15 équipiers de seconde intervention (ESI) sont préparés à affronter l’imprévisible. Leur rôle et leur engagement, souvent méconnus, constituent pourtant un maillon essentiel de la sécurité de l’usine.
A Arcis, les risques liés au classement Seveso du site ne sont pas pris à la légère. Ainsi, une équipe de 15 collaborateurs est formée à assurer la sécurité du site en cas d’incident, dans l’attente de l’arrivée des pompiers externes.
En cas d’alerte, leur responsabilité est bien définie : « Si la sirène retentit, ils doivent se rendre au vestiaire des ESI, prêts à assumer le rôle de premiers intervenants et à gérer l’incident jusqu’à l’arrivée des pompiers » explique Alain Gourmand, Animateur Qualité sécurité environnement du site, qui est leur chef d’équipe, tout comme Arnaud Despret, Infirmier sur le site. L’arrivée des secours externes peut prendre de 20 à 40 minutes. Pendant ce délai, leur rôle est d’effectuer les premières explorations, la mise en sécurité du site, et de s’occuper des éventuelles victimes. Ils mènent ces missions en binôme, sous la direction du Chef d’équipe. « A l’arrivée des pompiers, nous ne nous effaçons pas, nous passons sous leur commandement. » complète Alain Gourmand.
Pour les pompiers externes qui arrivent d’Arcis-sur-Aube ou de Troyes, la présence d’équipiers sur site est un atout majeur. Leur connaissance des installations est cruciale pour une intervention efficace. Par exemple, en situation de crise, seuls ces équipiers peuvent suivre les modes opératoires de l’activation des pompes à eau.
« Sur un site comme le nôtre, rien n’est laissé au hasard ! » se félicite Alain Gourmand. Ainsi, chaque année, les équipiers de seconde intervention d’Arcis suivent de nouvelles séances d’entraînement. De février à septembre, Alain Gourmand organise une manœuvre mensuelle : « Je m’assure de couvrir les différentes situations possibles. » explique-t-il. Et ces manœuvres s’organisent sans perturber l’activité du site. Même l’eau utilisée est récupérée dans les bassins pour un usage ultérieur dans l’usine !
Chaque demi-journée d’entraînement est riche : après une séance en salle pour revoir les règles fondamentales d’intervention des pompiers, suivent 3 heures d’expérimentation : habillage, analyse de situation, installation du matériel, intervention. « Sans oublier le nettoyage et le rangement du matériel qui sont une étape cruciale car ce sont les mêmes équipements qui seront utilisés en cas d’incident réel. » précise Alain Gourmand.
Cette formation s’enrichit tous les trois ans d’un stage à Vernon, dans un centre d’entraînement reconnu au niveau national et international. Ils y suivent des manœuvres sur feu réel, face à des flammes de 5 ou 6 mètres. « Même notre chef d’équipe ne connait pas le contenu de la formation à l’avance ! C’est une expérience indescriptible dont on revient grandis et soudés, un moment de reconnaissance et d’enrichissement pour toute l’équipe ! » explique Thierry Gouth, Mécanicien en intercampagne, surveillant en campagne et équipier depuis 30 ans. Il est fier de faire partie des équipiers de seconde intervention « C’est important pour moi de contribuer à assurer la sécurité de mes collègues et de mon outil de travail et j’apprécie la très bonne ambiance d’équipe », conclut-il.
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