Cette validation fait de Cristal Union le premier sucrier européen avec une trajectoire de décarbonation validée ! « Le fait de rejoindre un collectif aussi reconnu que le SBTi (Science Based Targets Initiative) prouve l’engagement fort de l’ensemble du Groupe et la validation de notre trajectoire conforte le cap que nous nous fixons depuis plusieurs années. », explique Julien Coignac, Coordinateur RSE du Groupe.
Le SBTi est un organisme international qui encourage les entreprises à définir des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et des stratégies alignées et cohérentes avec les recommandations faites par le GIEC. Science-Based Targets (ou « objectifs alignés sur la science ») est une initiative à but non lucratif lancée par le Carbon Disclosure Project (CDP), le World Ressource Institute (WRI), le WWF et le Pacte Mondial des Nations Unies (UNGC).
« Aujourd’hui, le dérèglement climatique est concret. La France et nos territoires ne sont pas épargnés et nos coopérateurs vivent de plein fouet les évènements climatiques de plus en plus fréquents. Nous savons tous que chacun doit agir à son niveau. » rappelle Julien Coignac.
« La validation de notre trajectoire est un vrai gage de crédibilité pour nos parties prenantes et nos clients. » précise-t-il. Mars, Coca-Cola, Pepsi, Unilever, Nestlé, Guerbet, L’Oréal, L’Occitane : nos grands clients s’engagent eux aussi dans le SBTi et attendent de leurs fournisseurs un investissement égal. Dans le cadre du SBTi, Cristal Union s’est ainsi engagé avec 2141 entreprises dans une trajectoire de décarbonation pour maintenir de manière collective le réchauffement climatique en dessous de 2°C à l’horizon 2100.
Dans le cadre du SBTi, notre engagement est ainsi de réduire de 23 % nos émissions de Gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 2019, objectif qui nous permettra de contribuer à l’effort collectif pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2°C à l’horizon 2100.
Notre plan d’action sur les différents périmètres du SBTi, appelés Scope 1, Scope 2 et Scope 3, a été passé au peigne fin par les experts du SBTi et validé par l’organisation fin 2022. L’approbation très sélective démontre la pertinence et le sérieux des engagements pris : nous sommes sur la bonne trajectoire !
« Nous avons déjà réduit nos émissions de 15 % en 10 ans sur les scopes 1 et 2 qui correspondent aux émissions industrielles liées à la production et à l’énergie. Nous pouvons encore gagner quelques points sur les émissions liées à la production. Mais c’est sur l’énergie que nous avons une véritable marge de progression grâce à nos co-produits, qui sont une source d’énergie potentielle. » explique Julien Coignac. Rappelons-le, une partie seulement des pulpes collectées permettrait de rendre une sucrerie autonome en énergie !
Le périmètre SCOPE 3 concerne les émissions de gaz à effet de serre liées aux approvisionnements de la coopérative en matière première, donc à la production agricole de la betterave, du blé ou de la luzerne. « L’agriculture a un potentiel d’amélioration important en termes de décarbonation et de stockage de carbone. Nous avons la volonté d’avancer tout en préservant le rendement et la rentabilité agricoles. » explique Julien Coignac.
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