Culture de la luzerne : la clé de la réussite, c’est le semis !

#ENGAGES EN PLAINE

Nous sommes déjà fin avril, la période de lancement de la campagne de luzerne pour une partie des coopérateurs et des techniciens agronomes de Cristal Union. Cette plante destinée à l’alimentation animale, particulièrement adaptée aux sols du sud de Paris et aux terres blanches champenoises, est une culture intéressante dans la rotation.

C’est ce qui a d’ailleurs motivé Augustin Vermue à se lancer dans la culture de luzerne lorsqu’il a repris l’exploitation familiale, située dans le bassin de Bazancourt, en 2015. Ce dernier cultive actuellement 8 hectares de luzerne, en plus de la betterave, de la pomme de terre, du colza, du blé, et de l’orge de printemps. « Pour la luzerne, la clé de la réussite c’est le semis, car il est fait pour une longue période de 3 ans, et la luzerne doit être bien implantée avant l’hiver ! » , souligne le coopérateur de Cristal Union. Son dernier semis de luzerne remonte à l’été 2020, même si, hélas, cette année-là le temps n’était pas tout à fait de la partie. Et une fois la luzerne semée, tout n’est pas joué pour autant. « Il faut entretenir la plantation par un désherbage régulier, et une bonne alimentation du sol car cette culture est gourmande en potasse et en phosphore ».

Ensuite, vient le moment de la récolte. « Mais là, c’est Cristal Union qui prend le relais » , précise Augustin Vermue. La récolte de la luzerne nécessite en effet du matériel spécifique et les compétences d’entreprises partenaires comme ETA MENNESSON, lesquels sont financés par Cristal Union. La coopérative a aussi investi dans sa propre flotte de camions, et un technicien agronome du Groupe apporte son support technique pour organiser au mieux la récolte. Dans le bassin de Bazancourt, il s’agit de Rudy Degueldre qui connait parfaitement les particularités de chaque terroir. Une commission spéciale luzerne se réunit par ailleurs plusieurs fois par an pour évoquer tous les sujets liés à cette culture.

La récolte se déroule en trois temps. Il y a d’abord la coupe, réalisée trois fois par an en moyenne, pendant la campagne qui se déroule de fin avril au 20 septembre. Puis, une fois la luzerne coupée, il faut la laisser sécher à l’air libre. Cette étape est cruciale car en bout de chaîne, en sortie d’usine, la luzerne devra être complètement déshydratée. Le séchage naturel préalable permet de moins mobiliser les fours de déshydratation, et ainsi d’économiser l’énergie. Enfin, la luzerne est broyée en petit morceaux qui seront transportés par camion jusqu’à la sucrerie de Bazancourt, dans le cas de l’exploitation d’Augustin Vermue. Là encore, plus la luzerne a été séchée à l’air libre, moins elle consommera d’énergie pour atteindre le taux de matière sèche souhaité.

Cette culture spécifique présente de nombreux avantages, notamment agronomiques et environnementaux, conclut Augustin Vermue. Les variétés de luzerne utilisées sont bien adaptées aux secteurs dans lesquels elles sont semées, des bandes fleuries sont laissées dans les champs pour aider à la pollinisation des abeilles, et les techniciens agronomes savent planifier au mieux la période de récolte et le circuit de transport pour de belles performances. Cristal Union investit en plus régulièrement dans la luzerne. Une troisième ligne de déshydratation fonctionnant à la biomasse est ainsi en cours d’installation sur le site de Sidésup, dans le sud de Paris.

A LIRE AUSSI

#A LA UNE

Le retour des Assemblées Générales de Section en présentiel !

#DES SITES ENGAGES

Du bio et du conventionnel : Corbeilles mène 2 mini campagnes en une !

#ENGAGES POUR NOS CLIENTS

Incosmetics : Cristalco se démarque avec la présence de la Direction agricole

#LE CHIFFRE CLE

+ de 150 000

#ON PARLE DE NOUS

Cristal Union dans le Courrier Cauchois 

#LA VIDEO DU MOIS

Témoignage de Damien Blondel

Voir la newsletter complète