Gestion dématérialisée des chaînes d’approvisionnement : une révolution en marche

Analyse des besoins, gestion des stocks, enregistrement et préparation des commandes, gestion du transport et bien sûr le respect des délais, tout doit être mis en œuvre par les équipes de la Supply Chain pour approvisionner en temps et en heure nos clients et satisfaire leurs commandes.

Pour gérer la chaine d’approvisionnement au mieux, ils savent s’adapter aux pratiques, très variables, de leurs clients, notamment en matière de gestion dématérialisée. L’expertise de Cristal Union en la matière remonte à plus de 10 ans en arrière, et les perspectives de développement restent importantes.

« Pour les Grandes et Moyennes surfaces (GMS), la gestion dématérialisée est un standard depuis longtemps, alors que beaucoup de clients industriels, même parmi les grands comptes, n’ont pas encore passé le cap. » précise Armelle Aubertin, Manager performance et projets Supply Chain

Une explication probable à cette différence : la multitude de références disponibles et la réactivité nécessaire pour faire le réassort des magasins. Conséquence : les commandes des GMS sont effectuées via une connexion « en EDI », un échange de données informatisé qui permet une communication inter-entreprise rapide et efficace de documents commerciaux dans un format standard.

Pour les industriels, les produits sont moins diversifiés et les commandes plus simples, ce qui explique peut-être la persistance chez certains de méthodes « à l’ancienne ».

« Mais, quand un client industriel comme Coca-Cola ou Heinz décide de passer à la dématérialisation, nous devons le suivre ! », précise Sandrine Vallée, Responsable Performance et Projets Supply Chain. Nous travaillons alors avec des experts informatiques chez le client et les équipes de la Direction des Systèmes d’Information de Cristal Union afin que nos entités puissent échanger des données de la manière la plus efficace, fiable et sécurisée. Ce sont des projets complexes qui durent plusieurs mois ! »

Pour les plus petits clients, c’est la crise sanitaire et le télétravail qui ont vraiment accéléré la demande de dématérialisation : « Du jour au lendemain, il n’était plus question de se rendre au bureau pour imprimer et mettre un document sous pli. » se souvient Sandrine Vallée « Nous sommes passés de 50% à 95 % de clients dématérialisés, et bientôt 100%, un vrai challenge pour nos équipes ! »

« Au final, le plus important pour nous, c’est de proposer à nos clients le service et le niveau de dématérialisation qui leur convient. C’est joindre le service et la compétitivité. » conclut Armelle Aubertin.